A côté de Najat Vallaud-Belkacem, ministre française de l'Éducation, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche: Adrien Deliège, Alexandre Artaud et Abdelkader Meni Mahzoum.
A côté de Najat Vallaud-Belkacem, ministre française de l'Éducation, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche: Adrien Deliège, Alexandre Artaud et Abdelkader Meni Mahzoum.

Adrien Deliège (ULg), lauréat de la finale internationale «Ma thèse en 180 secondes»

2 octobre 2015
par Christian Du Brulle
Durée de lecture : 3 min

Le mathématicien et doctorant de l’Université de Liège Adrien Deliège a remporté jeudi soir à la Sorbonne (Paris) le premier prix de la finale internationale francophone du concours « Ma Thèse en 180 secondes », édition 2015.

 

Le mathématicien belge a séduit le jury présidé par le mathématicien (et médaille Fields 2010) Cédric Villani. Le Dr Catherine Bouland, (ULB) siégeait également dans le jury de la finale.

 

Il devance ainsi le Français Alexandre Artaud, classé deuxième et le candidat marocain Abdelkader Meni Mahzoum, récompensé pour sa part par le troisième prix.

 

Seize candidats

 

Seize candidats issus de France, du Maroc, du Québec, du Sénégal, de Tunisie, du Burkina Faso, du Cameroun et de Belgique étaient en lice pour cette finale. L’exposé d’Adrien Deliège sur « l’analyse de séries temporelles climatiques basée sur les ondelettes », a été le plus convaincant aux yeux du jury. Le titre vulgarisé de sa thèse est également plus explicite: « El Nino, quand les mathématiques rythment les catastrophes climatiques! ».

 

L’exposé d’Alexandre Artaud portait sur un problème de physique fondamentale: « spectroscopie tunnel à très basse température de graphène sur rhénium supraconducteur ». Celui d’Abdelkader Meni Mahzoum concernait « l’étude de l’impact du carpocapse causé par Cydia pomonella L. chez les variétés de pommier (Malus sp.) dans la région de Fès ».

 

Lors de la remise du prix, Adrien Deliège a expliqué avoir répété plus d’une centaine de fois son exposé, d’abord devant son miroir, ensuite devant des parents et amis. Il ne l’a toutefois présenté devant un public qu’à trois reprises.

 

Trois présentations publiques

 

Au printemps, sa première prestation publique a eu lieu à l’Université de Liège, dans le cadre de la finale universitaire de ce concours.

 

Sélectionné par l’ULg, il avait alors participé à la finale interuniversitaire belge, organisée à l’Université de Namur fin mai. Classé parmi les trois meilleurs lauréats, il y avait décroché son ticket pour la finale internationale parisienne, avec le succès que l’on sait.

 

Voici la vidéo de la prestation d’Adrien Deliège lors de la finale interuniversitaire belge, organisée à l’Université de Namur.

 

Le principe de ce concours, initié au Québec en 2012 pour sa déclinaison francophone, est simple. Chaque candidat dispose de 180 secondes, pas une de plus, pour présenter à un public pas nécessairement scientifique, et en français et avec des termes simples, le thème de ses recherches doctorales et ses enjeux. Une unique diapositive, projetée sur grand écran, peut éventuellement illustrer son propos.

 

L’ensemble de la finale organisée à Paris est visible sur le site français du concours.

 

 

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