3xpl0r3z v0tr3 c3rv3aU (et celui des animaux)

12 juin 2014
par Christian Du Brulle
Durée de lecture : 2 min

PODCAST

C’est un des organes les plus mystérieux de notre anatomie. On le décrit volontiers comme un nouveau continent à explorer. Notre cerveau est fascinant. Ses prouesses sont incroyables. Ses facultés d’adaptation semblent infinies, comme en atteste la compréhension du titre de cet article. Mais l’animal peut aussi se tromper ! La nouvelle exposition qui vient de s’ouvrir à l’Institut royal des Sciences naturelles de Belgique nous en brosse un excellent portrait.

 

Mon cerveau est-il unique? À quoi ressemble-t-il? Les animaux sont-ils intelligents? Comment fonctionne-t-il? Voici quelques-unes des questions auxquelles répond cette nouvelle exposition temporaire (de 444 jours tout de même). Une exposition produite à l’origine par l’association française “Cap Sciences” de Bordeaux à partir d’une première version créée par le Muséum national d’Histoire naturelle de Paris et qui a été complétée par… le Muséum des Sciences naturelles de Belgique.

 

Ecoutez Cécile Gérin, muséologue au Muséum de Bruxelles, détailler quelques temps forts de cette expo.

 

 

Quand les neurones déraillent

 

Aussi merveilleux qu’il soit, notre cerveau n’est pas non plus à l’abri de « ratés ». S’il est capable de s’adapter et d’apprendre extrêmement rapidement, il peut aussi être facilement induit en erreur. Quelques étonnants exemples d’illusions d’optique et autres tours de passe-passe bien pensés le prennent en défaut. Une partie de l’exposition plonge le visiteur dans ce côté obscur des neurones.

 

Et comme nous sommes au Muséum, ce n’est pas un seul cerveau, le nôtre, qui est ici à l’honneur, mais bien celui de dizaines d’espèces animales. Et tous n’ont manifestement pas le même mode fonctionnement.

 

Cet extrait de « mini » vidéo proposée aux visiteurs montre comment le cerveau d’un crapaud décode son environnement. L’animal réagit aux objets allongés s’ils se déplacent dans le sens de la longueur. Pour lui, ce sont automatiquement des proies. A l’inverse, il ne perçoit pas les objets se déplaçant latéralement.

 

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