Prospective scientifique à Liège

28 septembre 2017
par Daily Science
Durée de lecture : 2 min

La cryopréservation, l’être humain augmenté, les villes vraiment intelligentes, des modes de transport qui ne ressemblent plus à ce que nous connaissons aujourd’hui… À Liège, dans le cadre des festivités du bicentenaire de l’université, on n’hésite pas à jeter un coup d’œil dans le rétroviseur pour imaginer ce que sera notre avenir.

 

L’exercice de prospective n’est jamais aisé. S’il se nourrit volontiers des derniers progrès de la Science et des développements technologiques les plus récents, prédire l’avenir reste délicat. L’exposition « J’aurai 20 ans en 2030 » s’y risque.

 

Et elle fait la part belle aux chercheurs de l’ULiège, à la pointe dans leur domaine. On pense par exemple au Pr Steven Laureys, le neurologue spécialiste des états de conscience altérée, lauréat du Prix Francqui 2017, la plus haute distinction scientifique belge. On pense aussi au Pr Michaël Gillon, le découvreur des sept exoplanètes qui orbitent autour de l’étoile TRAPPIST-1.

 

Si « l’Homme du futur » est le fil conducteur de cette exposition, elle ne se limite pas aux évolutions de son enveloppe charnelle. Son environnement et de son quotidien d’ici une bonne dizaine d’années occupent plusieurs salles. Décors et écrans sont partout. Ceux traitant de notre mobilité du futur ou encore des villes intelligentes surprennent.

 

 

Avec à chaque fois une série de questions sous-jacentes: quels sont les effets de la science, de ses applications et des technologies sur notre quotidien ? Quel est l’impact de la science sur la naissance, les études, le travail, les loisirs, l’environnement, la mort… ? Notre créativité, les progrès de nos connaissances vont-ils nous permettre de trouver des solutions efficaces aux enjeux auxquels nous devons faire face?

 

L'être humain augmenté, expo "J'aurai 20 ans en 2030", Liège.
L’être humain augmenté, expo “J’aurai 20 ans en 2030”, Liège.

Les ébauches de réponses sont à découvrir à Liège. Et pas besoin d’attendre au frais que les choses s’améliorent d’elles-mêmes. Par exemple en sa faisant cryogéniser dans de l’azote liquide (cela ne marche pas encore pour les mammifères!). Les solutions doivent sortir de nos cerveaux. Qu’ils soient augmentés ou non.

 

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