Trix, au Muséum des Sciences naturelles de Belgique. © Christian Du Brulle
Trix, au Muséum des Sciences naturelles de Belgique. © Christian Du Brulle

Les yeux et les oreilles de Daily Science (126)

10 octobre 2021
par Daily Science
Durée de lecture : 4 min

Du T.rex au menu à l’Institut royal des Sciences naturelles de Belgique, annonce des Prix Nobel de l’année, revoici le « I Love Science festival », le mont Blanc a pris quelques dizaines de centimètres en deux ans…

À la rédaction de Daily Science, nous repérons régulièrement des informations susceptibles d’intéresser (ou de surprendre) nos lecteurs. Découvrez notre dernière sélection.

 

Sept scientifiques récompensés par un prix Nobel scientifique

La semaine écoulée a été rythmée par l’annonce des lauréats des Prix Nobel 2021. 

En ce qui concerne le prix de médecine, il a été décerné aux Américains David Julius et Ardem Patapoutian, pour leurs travaux sur les récepteurs de la température et du toucher, lesquels ont ouvert la voie à des traitements anti-douleur.

Le prix de physique a été attribué à trois scientifiques dont les travaux concernent le climat et sa modélisation. L’Américain d’origine japonaise Syukuro Manabe et l’Allemand Klaus Hasselmann empochent chacun un quart du prix de cette année pour leurs travaux de modélisation du climat. L’Italien Giorgio Parisi, empoche l’autre moitié du prix pour ses recherches sur la « théorie des systèmes complexes »: une théorie qui permet de mieux comprendre les phénomènes désordonnés et les fluctuations.

Enfin, le Prix Nobel de chimie récompense cette année l’Allemand Benjamin List et l’Américano-Britannique David MacMillan. Ils ont mis au point un nouveau système de catalyse appelé organocatalyse ou encore catalyse asymétrique.

Plutôt que d’utiliser des métaux ou des enzymes pour accélérer et contrôler des réactions chimiques, ce système utilise des petites molécules organiques, plus accessibles et plus « durables ».

Lundi, l’annonce du prix d’économie clôturera la saison des Nobel.

Trix pose ses valises au Muséum des Sciences Naturelles

Un nouveau Tyrannosaure rex, baptisée Trix, vient de rejoindre le musée de l’Institut royal des Sciences naturelles de Belgique. Cette copie en impression 3D a été réalisée au départ du scan d’un fossile de T.rex femelle découvert au Montana (Etats-Unis) en 2013. 

Complet à 70%, Trix a pris place dans la salle des expositions temporaires du musée. Il est entouré d’une douzaine de stands ludiques et éducatifs présentant certains faits sur Trix et les tyrannosaures.

On notera aussi que depuis le début de cette année, une visite guidée par podcasts de quelques minutes, accessibles gratuitement en ligne via un smartphone, est également disponible au Muséum. Ce guide audio, accessible en streaming ou via le wifi du musée, permet au visiteur de découvrir de manière plus chronologique la salle des dinos, où les attendent un autre T.rex (Stan, un mâle) mais aussi de véritables fossiles de dinosaures, comme les iguanodons de Bernissart ou encore un platéosaure. Deux types de podcasts sont proposés: pour adultes et pour enfants.

Rendez-vous au I Love Science Festival

Victime de la pandémie l’an dernier, le « I Love Science Festival » de la Région bruxelloise est de retour cette année. Pendant trois jours, du vendredi 15 au dimanche 17 octobre, ce festival des sciences et des technologies ouvrira ses portes à Brussels Expo (Palais 11). Il s’adresse à tous et à toutes, enfants comme adultes.

Stands interactifs, expériences, animations, ateliers, spectacles sont au programme.  L’entrée est gratuite et le Covid Safe Ticket est obligatoire.

Nouveauté cette année, une partie du festival se tiendra aussi de manière digitale. De quoi découvrir, dès son ouverture, encore davantage d’activités scientifiques, et ce pendant plusieurs semaines. Le festival digital restera en effet en ligne bien après la fermeture des portes de celui qui se tiendra à Brussels Expo.

Le mont Blanc culmine à 4807,81 mètres

Le mont Blanc, plus haut sommet d’Europe, a été remesuré à la mi-septembre, comme tous les deux ans depuis 2001, par les géomètres-experts de Haute-Savoie. Il culmine à présent à 4.807,81 mètres.

La taille du mont Blanc varie en effet d’une année à l’autre. Son sommet rocheux, qui s’élève à une altitude de 4.792 mètres, est recouvert d’une épaisse couche de glace et de neige, laquelle fluctue au gré des conditions météorologiques. Lors de la précédente campagne de mesure, en 2019, la fameuse montagne ne s’élevait « qu’à » 4806,03 m.

 

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