Extrait du premier documentaire "Le thé ou l'électricité", proposé par L'Académie Royale de Belgique dans le cadre de ses "Documentaires en débat".
Extrait du premier documentaire "Le thé ou l'électricité", proposé par L'Académie Royale de Belgique dans le cadre de ses "Documentaires en débat".

L’Académie fait son cinéma

13 mars 2017
par Christian Du Brulle
Temps de lecture : 3 minutes

Alors que le nouveau cycle du Collège Belgique pose cette année ses valises dans deux nouvelles villes du pays (Arlon et Mons), l’Académie Royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique lance dès demain un nouveau rendez-vous : « Documentaires en débat ».

 
« Nous souhaitions proposer un nouveau type de rencontre au public », explique le Dr Hervé Hasquin, Secrétaire perpétuel de l’Académie, et initiateur, voici déjà neuf ans, du Collège Belgique. « Avec “Documentaires en débat”, le principe est simple. Pour ce premier cycle, quatre films sont à l’affiche. Après leur projection, un débat en présence de chacun des réalisateurs et d’experts sur le sujet, est organisé ».

 
Le thé ou l’électricité ?

 
C’est au Palais des Académies, à Bruxelles, que « Documentaire en débat » s’installe cette année. Le premier rendez-vous trimestriel est programmé ce mardi 14 mars, à 18 heures. À l’affiche, le documentaire « Le thé ou l’électricité », de Jérôme Le Maire.

 
Le film, sorti en 2012, raconte l’histoire vécue par quelques dizaines d’habitants, enclavés dans un village berbère au cœur du Haut Atlas marocain, et qui voient arriver, bien malgré eux, l’installation de l’électricité et de la télévision…

 
Durant trois années, saison par saison, le réalisateur suit la progression du chantier. « Sous nos yeux se dessine l’image d’une modernité impitoyable à laquelle le village d’Ifri va être relié et les transformations qui se préparent dans la vie quotidienne des habitants », indique le réalisateur.

 
« Avec ce nouveau format, l’idée est de s’ouvrir aux réalisations des meilleurs documentaristes de notre pays », indique encore le Dr Hasquin. « Leurs œuvres vont nourrir une programmation particulièrement éclectique, tant par les sujets abordés que par leurs approches cinématographiques ». Le second « Documentaire en débat » est programmé pour le 31 mai. Il s’agira de « L’affaire Chebeya », du réalisateur Thierry Michel. La programmation du second semestre demande encore à être affinée.

 
Le Collège Belgique arrive à Mons et à Arlon

 

Pour sa neuvième saison, le Collège Belgique innove lui aussi. Ses cours-conférences gratuits, distillés par des orateurs de premier plan issus du monde académique, culturel ou scientifique, seront également organisés cette année à Arlon et à Mons.

 

« Le souhait de l’Académie est de mettre la Science à la portée de tout le monde », rappelle Hervé Hasquin. « C’est pour cette raison que très vite, le Collège Belgique s’est décentralisé. Après Bruxelles, Namur, Liège et Charleroi, nos cours-conférences sont donc également proposés cette année dans deux nouvelles villes : Mons et Arlon. »

 

Trois leçons sont prévues cette année. À Mons, la leçon inaugurale sera donnée ce jeudi par le Dr Hasquin (« Le confédéralisme est-il un gros mot ? »). À Arlon, le premier rendez-vous est fixé lundi prochain, 20 mars. Le même orateur s’y interrogera sur la pertinence d’inscrire la laïcité dans la Constitution belge.

 
Bon à savoir : les leçons du Collège Belgique font l’objet d’enregistrement. Elles sont dès lors archivées et disponibles en format audio ou vidéo, sur l’académie.tv. La participation aux leçons est également gratuite. L’inscription est toutefois souhaitée.

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