À Kourou, Ariane 6 fait son nid

13 juillet 2018
par Christian Du Brulle
Durée de lecture : < 1 min

Au Centre spatial guyanais, pour désigner le décompte des heures et des minutes qui précèdent le décollage d’une fusée Ariane ou Vega, on parle de « chronologie ». Au coeur des 690 km2 de forêt tropicale qui hébergent le « port spatial de l’Europe », c’est un autre compte à rebours qui occupe actuellement l’ingénieur Frédéric Munos, de l’Agence spatiale française (CNES).

S’il a bien pour but ultime de voir un jour décoller un nouveau lanceur spatial européen depuis les tropiques, son calendrier porte plutôt sur des mois, et non sur des heures et des minutes.

Tour Eiffel mobile

Et pour cause, avant de pouvoir lancer Ariane 6 depuis Kourou, en juillet 2020, il faut d’abord lui construire son nid: un pas de tir spécifique et toutes les infrastructures techniques qui l’accompagnent. Un chantier à 600 millions d’euros, commandé par l’ESA, l’Agence spatiale européenne. Un projet pharaonique.

Découvrez ci-dessous, dans notre “long format / DSLAB”, pourquoi les ingénieurs construisent une « Tour Eiffel » mobile dans la jungle guyanaise, quels sont les enjeux liés au programme Ariane 6 ou encore quelles sont les entreprises belges impliquées dans ce projet.

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