Les candidats en lice lors de la finale 2021 de "Ma thèse en 180 secondes" © M.Houet / ULiège

Informatique et santé, des sciences dans l’air du temps au concours « Ma Thèse en 180 secondes »

8 juin 2021
par Camille Stassart
Temps de lecture : 3 minutes

Quinze participant-e-s, cinq universités francophones représentées, et trois minutes pour convaincre. La 7e finale inter-universitaire du concours de vulgarisation scientifique « Ma Thèse en 180 secondes » s’est tenue à Liège. Le lauréat 2021 est Benjamin Chiêm, doctorant en sciences de l’ingénieur à l’UCLouvain.
Ce jeune chercheur a non seulement remporté le Premier prix du jury, présidé par l’astrophysicien liégeois Michaël Gillon, mais aussi celui des professionnels de la communication scientifique, ainsi que celui des « vétérans », remis par les lauréats des éditions précédentes.

 

Résumer 4 années de recherches en 3 minutes, la vulgarisation de l’extrême

Pour rappel, le but du concours est que chaque participant-e, des doctorant-e-s ou docteur-e-s fraîchement diplômé-e-s, présentent ses travaux de recherche de manière compréhensible pour le grand public, et ce, en 180 secondes. Il s’inspire du concours « Three minute thesis » qui s’est tenu pour la première fois en 2008, à l’Université du Queensland, en Australie.

L’intérêt ? Développer les compétences communicationnelles des chercheurs, tout en mettant sur le devant de la scène des projets scientifiques innovants, menés actuellement au sein des universités.

Lors de cette édition, quatre prix étaient attribués aux participant-e-s en lice: le Prix du jury, le Prix du public et, nouveautés de cette année, le Prix des professionnels de la médiation scientifique, réunissant une trentaine de spécialistes, et le Prix décerné par les anciens gagnants.

Quand l’étude du cerveau s’appuie sur les algorithmes

Trois de ces prix ont été attribués à Benjamin Chiêm, chercheur à l’UCLouvain, qui a su se démarquer avec son exposé intitulé « Les réseaux sociaux et votre cerveau : des cousins mathématiques ! ». Ou, pour la version non-vulgarisée, « Structure-informed functional connectivity driven by identifiable and state-specific control regions ». Un sujet de thèse soutenu par le FNRS.

Le chercheur représentera la Belgique lors de la finale internationale à Paris, le 30 septembre prochain, qui verra s’affronter les finalistes de 25 pays francophones.

A la seconde place du classement du jury, on retrouve Céline Chevalier, doctorante à l’UCLouvain. Elle y étudie les associations de cultures dans le but de déterminer les mariages les plus efficaces et rentables. Comme elle l’explique, certains couples sont, en effet, plus fructueux que d’autres.

Le paracétamol et le foie, une relation qui peut s’avérer toxique

Charlotte Minsart, 3e lauréate du Prix du jury, a également remporté le Prix du public. La chercheuse étudie à l’ULB la toxicité hépatique induite par une overdose de paracétamol. Avec plus de 500 votes en sa faveur de la part des spectateurs, elle a su capter attention du public en rappelant les dangers que peuvent amener une consommation abusive de cet antalgique, l’un des médicaments les plus vendus au monde.

Concernant le Prix des « vétérans », la présentation de Benjamin Chiêm est arrivée ex æquo avec celle de Marianne Durieux, doctorante à la Faculté d’Architecture et d’Urbanisme de l’UMONS, et son sujet “Pour en finir avec les enfants paquets ?”.

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