Le Pr Philippe Dubois (à droite), nouveau recteur de l'Université de Mons.
Le Pr Philippe Dubois (à droite), nouveau recteur de l'Université de Mons.

Les yeux et les oreilles de Daily Science (102)

29 avril 2018
Temps de lecture : 4 minutes

Le Pr Philippe Dubois, nouveau recteur de l’UMons, deux candidats restent en lice à l’Université de Liège pour le rectorat, les 12 millions du Télévie 2018 financeront 105 chercheurs et techniciens, l’Unamur prépare un dictionnaire bilingue « français-langue des signes »

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Le Pr Philippe Dubois, nouveau recteur de l’UMons

Les étudiants et les membres du personnel de l’UMons étaient invités à voter ces lundi 23 et mardi 24 avril 2018 pour désigner leur nouveau recteur. Un seul candidat se présentait: le Pr Philippe Dubois. La communauté universitaire a massivement voté en sa faveur. Le Pr Dubois a recueilli 83,02% des suffrages pondérés. (La photo en tête d’article montre le Roi Philippe et le Pr Philippe Dubois (à droite) lors de la remise des prix Quinquennaux du F.R.S.-FNRS en décembre 2015).

Son mandat de quatre ans prendra effet le 1er octobre prochain, date à laquelle il succèdera au Recteur actuel, le Pr Calogero Conti, atteint par la limite d’âge.

Malgré l’absence de suspense de ce scrutin, les électeurs se sont massivement mobilisés. Un taux de participation pour ce scrutin de 49,2% en atteste, soit un taux de participation général aux élections de l’UMons comparable à celui d’il y a 4 ans.

Aux côtés de Philippe Dubois, le Professeur Marc Labie, qui postulait pour le mandat de 1er Vice-Recteur, est lui aussi élu.

Deux candidats restent en lice à l’Université de Liège pour le rectorat

Les Prs Pierre Wolper (à gauche) et Albert Corhay.
Les Prs Pierre Wolper (à gauche) et Albert Corhay.

À l’issue de l’élection du recteur de l’Université de Liège, organisée ces 24 et 25 avril, les résultats suivants sont enregistrés :

• M. Pierre Wolper : 39,53%
• M. Albert Corhay : 26,49%
• M. Eric Pirard : 25,06%
• À personne : 8,92%

Aucun candidat n’ayant atteint au moins 50% des suffrages pondérés au premier tour, un 2e tour est organisé les mardi 8 et mercredi 9 mai prochains entre les deux candidats ayant recueilli le plus de voix, MM. Pierre Wolper et Albert Corhay.

Les 12 millions du Télévie 2018 financeront 105 chercheurs et techniciens

L’opération Télévie 2018 a battu un nouveau record: 12.114.560 € ont été récoltés. Ils permettront au F.R.S.-FNRS de financer, dès cette année, de nouveaux chercheurs, mais aussi des Projets de Recherche Phares interuniversitaires.

Quelque 174 candidatures, dont 16 dossiers de Projets de Recherche interuniversitaires, avaient été introduits fin février pour un financement “Télévie”. Ils ont fait l’objet d’évaluations préalables par les membres d’une Commission scientifique internationale. 
Cette Commission scientifique s’est réunie ce lundi 23 avril au F.R.S-FNRS et a procédé aux évaluations finales : 91 postes de chercheurs et 14 postes de techniciens ont été sélectionnés ainsi que 8 Projets de Recherche. Ces sélections devront être validées par le C.A. du F.R.S.-FNRS en juin prochain. Et le démarrage effectif est prévu dès le 1er octobre.

En 30 ans, le Télévie a récolté plus de 185 millions d’euros et permis au F.R.S-FNRS de soutenir au total près de 2.400 chercheurs dans la lutte contre le cancer.

L’Unamur prépare un dictionnaire bilingue « français-langue des signes »

Grâce à un financement important du Fonds Baillet-Latour, une équipe multidisciplinaire de l’UNamur développe actuellement un nouvel outil informatisé : un dictionnaire bilingue contextuel français-langue des signes.

Celui-ci, issu des recherches les plus récentes menées en linguistique de la langue des signes et en informatique, est destiné à un large public (les enfants sourds, leurs familles, leurs enseignants, les traducteurs ou encore les interprètes).

L’objectif de ce nouvel outil est d’aider ceux qui en ont besoin dans des tâches nécessitant le passage entre une langue vocale, comme le français, et une langue des signes.

Concrètement, ce dictionnaire contextuel utilisera de nombreuses productions en langue des signes de Belgique francophone (LSFB), enregistrées sous forme de vidéos, et leurs traductions en français pour en faire un répertoire de textes bilingues que l’on pourra à terme interroger dans les deux langues et consulter gratuitement.

A Namur, on parle avec les mains

L’UNamur est pionnière dans le domaine de l’étude linguistique de la LSFB. Son Laboratoire de langue des signes de Belgique francophone (LSFB-Lab) est unique en Belgique. Il collabore étroitement avec l’école namuroise Sainte-Marie, qui inclut depuis le début des années 2000 des groupes d’enfants sourds au sein de classes d’entendants, offrant à ces élèves un enseignement bilingue.

 

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